“L’impulsion du seul appétit est
esclavage, tandis que l’obéissance aux lois qu’on s’est prescrite est liberté”, Du Contrat social, Jean-Jacques
Rousseau, Chapitre 8, livre I
En ce début d’année où les bonnes résolutions donnent lieu à l’établissement
des célèbres “to do list”, l’idée de l’auto- prescritpion de loi est
omniprésente.
Pourtant, le grand défi du mois de janvier est bien de savoir si les
mielleuses intentions du début du mois ont été tenues … Voilà souvent un
cruel constat.
Tel un régime que l’on remet toujours au lendemain, les « to do lists »
ont la fâcheuse manie d’en rester au statut des choses « à faire »,
justement.
Pourquoi ont-elles une si mauvaise réputation ? Parce qu’elles nous
contraignent, évidemment, à inscrire dans le présent ce que nous espérions
rejeter à plus tard (ce que Bref nous dit très bien ici); et l’avenir paraît toujours bien plus excitant que ce que
nous vivons. La liste des courses, la liste des reçus à un concours, la liste
des joueurs …
La liste annonce finalement inlassablement une énumération plate et désespérante ! Et
ce, avant même de dérouler effectivement son contenu … C’est dire si la liste
est attrayante !
Elle va de paire avec la mélancolie. Voilà pourquoi elle nous paraît si
compliquée à accomplir. Ces deux chansons incarnent d’ailleurs cet aspect :
Jean- Jacques Goldman, Quand tu danses
Rose, La liste
Loin de cette liste à n'en plus finir, la stratégie est, de mon côté inversée, puisque la longueur de ma liste est inversement proportionnée au temps imparti pour la réaliser :
1) Trouver un emploi
2) ...
Libération qu’il disait ?
Libération qu’il disait ?
Bref, Rousseau et moi, on ne va pas être copains ...
lol florie je reconnais trop ton style de naration ! c'est tout à fait toi :
RépondreSupprimerTrès bien écrit, petite pointe d'humour et petites philosophies de la vie. J'adore !