samedi 28 avril 2012

La vidéo du dimanche


« Dans leur pitié, pour notre race naturellement vouée à la peine, les dieux ont institué des haltes au milieu de nos travaux. C’est l’alternance des fêtes »
Platon
En attendant la bataille de la semaine prochaine, je vous propose un petit affrontement entre deux chansons au même prénom !

 Batlik, Léa a 

Louise Attaque, Léa

Et pour une autre Vidéo du dimanche sur le même principe, regardez donc ici

Quand t'es à bout, vole vers Abu


"Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage" Joachim Du Bellay, Les Regrets
Cet article a été rédigé dans le cadre du concours "Paulette pique sa crise", organisé par le Magazine Paulette, et dont les résultats seront publiés le 3 mai prochain ! 

Paulette subit la crise
Paulette est au chômage.
Mais Paulette est hyperactive. Alors Paulette se dit que non, elle est simplement en recherche active d’emploi.
D’accord, se dit Paulette. Alors, à l’attaque ?
Oui.
Peut-être.
Enfin, non.
C’est en tout cas la déclinaison de la réponse, au fil des jours, des semaines, des mois.
Ce n’est pas aussi simple qu’il y parait, se dit Paulette. 
Parce qu’en fait, un joli diplôme et la majoration d’un master, ça n’a pas d’importance. On veut des Paulette opérationnelles. Des boîtes à outils. De l’expertise. Du concret.
Paulette est hypercritique.
Pourtant, Paulette fait de beaux rêves : un joli poste, un gentil Georges, des minis Georges et des minis Paulette …
Mais dans l’immédiat Paulette a quitté Georges. Et comme elle n’arrive pas réellement à tourner la page, Paulette a l’impression d’être une blague carambar du type : « quel est le comble pour une Paulette ? ».
Parfois, Paulette se dit qu’elle aurait tout à fait pu écrire la chanson « La Tristitude » d’Oldelaf tant la vie va de mal en pis.
Surtout que Paulette se voit proposer d’être auto-entrepreneuse et rémunérée un demi-smic. Paulette a décidément de quoi se réjouir !
Paulette est à bout. Paulette s’envole donc vers Abu (Dhabi).
Et puis comme Paulette a la réputation d’être une belle optimiste, elle bénéficie d’encouragements fous. Atypiques, par moments, comme ceux d’un Georges bienveillant croisé au hasard d’un métro. Maladroits, parfois quoique bien intentionnés tels que: « Allez Paulette, tu vas y arriver. Tu es courageuse ! ».
Le courage n’y est malheureusement pas pour grand-chose dans l’histoire. La vie, ce n’est pas le mérite agricole ! C’est de la chance, de la patiente, de l’énergie à revendre. Et du soutien. Une quantité inimaginable de soutien.
Et de ce côté là, Paulette ne connaît pas la crise. Parce que si Paulette est hypersensible, Paulette est avant tout hyperchanceuse.

Paulette subit la crise ?
...

Jean-Jacques Goldman, Envole-moi 

Ps: je m'envole très bientôt. Depuis le dos d'un chameau, pas sûre que la connexion passe ... Pardon pour mes posts moins fréquents dans la semaine à venir! 

jeudi 26 avril 2012

Thank you, Mom


« La plus violente douleur qu’on puisse éprouver, certes, est la perte d’un enfant pour une mère, et la perte de la mère pour un homme » Guy de Maupassant, Les Contes de la Bécasse
Réussir dans la vie c’est certain, ce n’est pas avoir une rolex.
Si c’était si simple, on économiserait et tout serait plié.
C’est bien plus, à mon sens, avoir une église pleine à la toute fin. Une famille qui nous pleure. Des amis à qui l’on manque.
Procter & Gamble a bien compris toute l’émotion qui se cachait derrière une mère. La marque le montre très bien à travers sa belle vidéo de promotion des futurs Jeux Olympiques de Londres :

Best Job, PG London 2012
Susciter l’émotion, faire rêver, donner à croire que tout est possible, n’importe où. Voilà toute la force de cette campagne. C’est oublier, bien sûr, tous les paramètres sociaux. Mais cela, P&G nous serait grès d’en faire abstraction. Pendant deux minutes en tout cas !
Trop présentes, trop distantes, geek ou IT incompétentes … les mères sont des repères, quoiqu’il arrive. Et elles le restent, même lorsqu’elles ne sont plus.



dimanche 22 avril 2012

Je vous ai compris !


“Être lyrique c’est chanter tellement fort que si les gens ne voient pas votre cœur au moins ils voient vos dents” Jacques Brel

A l’issue de ce premier tour présidentiel, et comme souvent à cette occasion, il apparaît que finalement, tous les candidats sont bien vainqueurs. Chiffres historiques pour les uns, du jamais vu pour les autres.
Et en fin de compte, des discours lyriques de candidats qui arrangent une foule déjà acquise.
Bref, pas de surprise. Des hommes politiques en forme. Qui nous donnent l’illusion de nous montrer leur cœur. Mais dont on voit finalement beaucoup les dents … de l’ambition.
Pathétique ? Peut-être un peu …
 Barenboim interprétant le 1er mouvement de la Sonate "Pathétique" de Beethoven



La vidéo du dimanche


« Dans leur pitié, pour notre race naturellement vouée à la peine, les dieux ont institué des haltes au milieu de nos travaux. C’est l’alternance des fêtes »
Platon
Un jour d’élection présidentielle, difficile de ne pas repenser à Coluche. Parce que les "Z'hommes politiques ..." 
Aux urnes !
 Coluche, Votez nul

vendredi 20 avril 2012

Est-ce que j’ai une tête d’atmosphère ?


« Une jolie tête? C’est comme si vous décidiez d’après le bouchon de la bouteille » Anatole France 

On m’a adressé récemment un très gentil compliment : “Oh tu es bien maquillée … Tu es allée chez MAC ?” En plus de me faire rougir, on m’instruit, puisque pour moi, Mac se limitait à la marque de mon ordinateur.
J’ai donc terriblement eu envie de répondre «  Est-ce que j’ai une tête de Mac ? »
Ce qui, bien sûr, n'aurait été qu'un mauvais plagiat de la mythique réplique de Madame Raymonde dans l’Hôtel du Nord (1938) de Marcel Carné: « Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une tête d’atmosphère ? »
Hôtel du Nord, Marcel Carné


Dans ce film, le spectateur s’immisce dans des vies et des destins forts différents les uns des autres mais qui pourtant se côtoient et se croisent, s’appréhendent et se découvrent à travers un unique lieu : l’hôtel du Nord.
On retrouve d'ailleurs ce type de rencontres improbables dans le mystérieux roman de Véronique Ovaldé Et mon cœur transparent

L’auteur met justement en récit la découverte de l’autre, et ce à travers la mort. C’est en effet après la mort de sa femme que le héros Lancelot découvre d’étranges formules d’explosifs mêlées aux recettes culinaires de son épouse …
Pourtant, l’extrait le plus savoureux du roman se trouve avant ce récit dramatique. C’est celui de la rencontre entre Lancelot attendant sa femme qu’il croit en train de réaliser un film animalier, et Vladimir, transsexuelle désespérée de l’échec de sa transformation :
« Et Vladimir devant son café cognac expliqua qu’elle se sentait toujours aussi seule, qu’elle savait bien que toutes les hormones qu’elle prenait allaient finir par lui filer le cancer et que ses enfants ne voulaient toujours pas la voir.
Lancelot ne sut que répondre.
Il prit la main molle de Vladimir dans la sienne et la tapota, il lui offrit un nouveau cognac et lui dit qu’il venait de quitter sa femme, qu’il n’avait pas d’enfant, quasiment rien sur son compte en banque et qu’il avait peur que la femme qu’il aimait ne se fasse bouffer par un ours » page 48
Deux solitudes, deux destins malheureux. Deux atmosphères qui n’auraient pas dû se rencontrer. Et pourtant …

Est-ce que j’ai une tête d’atmosphère ?

jeudi 19 avril 2012

Tout va bien Madame la Marquise !


« Vous aviez le choix entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre » Winston Churchill à Neville Chamberlain, 1938
Choisir entre la peste et le choléra, c’est bien connu, ce n’est pas très drôle. Mais version Churchill, il y a une dimension dramatique à la chose qui l’est encore moins. 
On est loin des choix improbables de Pierre Palmade qui nous demande : "tu préfères, à vie, avoir une tête de veau ou deux bras de neuf mètres ?"
Le genre de dilemme dont on souhaite volontiers être épargné.  
Le genre de décision que l’on est heureux de ne pas avoir à prendre.
On est reconnaissant, par exemple, de ne pas être né en 1917 à Leidenstadt.
 Jean-Jacques Goldman, Né en 17 à Leidenstadt
Et finalement on se dit que tout va très bien, tout va très bien ! 
Ventura, Tout va très bien
 
Tout va bien Madame la Marquise !

lundi 16 avril 2012

Résiste !


« Je suis recherché maintenant tout à la fois par Vichy et par la Gestapo qui n’ignore rien de mon identité et de mes activités. Mais je suis bien décidé à tenir le plus longtemps possible » Lettre de Jean Moulin au Général de Gaulle, 7 mai 1943
La résistance peut prendre mille et une formes : celle, historique d'une poignée de héros pendant la Seconde Guerre mondiale, et celle, plus silencieuse et discrète, d'anonymes du quotidien.
Ce lundi 16 mars, certains candidats à l’élection présidentielle étaient à la cérémonie rendue à l’un des derniers résistants qui avait connu Jean Moulin, Raymond Aubrac. Comme pour dire, par procuration, qu’ils sont des hommes de bien. Pourtant si l’on utilise l’expression « entrer en résistance » c’est parce qu’il s’agit bien d’une posture. Nul doute que si l’on pouvait éviter d’y entrer, on s’en abstiendrait. Nul doute surtout que l’on n’entre pas en résistance par procuration.
Si l’on veut mesurer ce que fut la résistance, la vraie, on peut se replonger dans le film Lucie Aubrac de Claude Berri (1996), qui, à défaut de nous faire comprendre le phénomène incroyable d’un tel engagement, nous fait mieux connaître le destin de ce couple héroïque. 

Loin de l’image idéalisée de la France résistante véhiculée par La Grande Vadrouille, Lucie Aubrac offre pourtant quelques instants légers notamment lors des évasions folles de résistants orchestrées tantôt par Lucie pour Raymond Aubrac, tantôt par le couple, pour des comparses résistants. Le chant des partisans prend alors tout son sens.
 Bande annonce, Lucie Aubrac
Certes, nous changeons radicalement de monde, mais chercher un emploi, c’est, pour une part au moins, entrer en résistance. Contre l’ennui d’abord. Mais contre la bêtise, surtout. Celle des gens que l’on croise, nécessairement lors des démarches classiques. Certains d'entre eux en tout cas. Mais le plus dur, c’est peut-être que l’on lutte contre un être invisible. Une incertitude permanente.
Mais on connaît la chanson : le mieux, reste donc de résister.
 
Extrait du film, On connaît la chanson 

Résiste !

dimanche 15 avril 2012

La vidéo du dimanche




« Dans leur pitié, pour notre race naturellement vouée à la peine, les dieux ont institué des haltes au milieu de nos travaux. C’est l’alternance des fêtes »
Platon
Aujourd’hui, c’est le marathon de Paris. Dans une semaine, c’est les élections présidentielles.
Il est souvent dit que les hommes politiques sont des sportifs de haut niveau ...

Debout sur le Zinc, Sport 2000

mercredi 11 avril 2012

Faut avoir de l’imagination pour inventer un bon remake !


« Dès que l’on est plus de deux l’authentique s’évapore » Michel Polac, Hors de soi

L’art de la reprise, c’est déjà compliqué.
Mais s’en prendre aux chansons de Renaud, voilà qui est fort risqué !
Surtout qu’en la matière, je serais plutôt du genre impitoyable. Parce qu’avec moi, tout est une occasion d’importer Renaud dans notre quotidien.
Quand je suis à la Porte d’Orléans: je m’invente séparatiste du 14ème arrondissement
Quand un garçon se prénomme Pierre : j’ai envie d’entonner la Chanson pour Pierrot
Quand je vois une femme enceinte : Je murmure En cloque
Quand on me parle de la sncf : je réplique « C’est vrai que j’suis épais comme un sandwich sncf ».
Une fan qui a réponse à tout.
Une fan, donc, bien qu’elle n’en ait pas l’air.
Et une fan pourtant qui doit reconnaître que ces deux adaptations ou hommages sont de surprenantes reprises.
R-Wan d’abord, qui réalise le pari fou de faire un bis au célèbre « Marche à l’ombre » pour l’intituler « Lâche l’affaire ». Écoutez donc : on retrouve les répliques d’argot, le ton déjanté et la folie de Renaud.

Si l’on préfère l’original, il faut reconnaître l’audace du concept et la réussite du résultat.
De son côté, l’angélique Raphaël avait déchainé les foules avec son Patriote. Raphaël a, à mon sens, mis la barre trop haut avec cette nouvelle version du sulfureux Hexagone. Difficile en effet de se rendre crédible en trublion et rebelle acharné quand on entre tant dans les cadres de la réussite. Mais reconnaissons à nouveau à cette reprise de l’audace. Et comme il le dit si bien « Mon pote Renaud tu nous manques tant, putain réveille toi car la France c’est devenu salement déprimant depuis qu’t’es parti en vacances ».

Faut avoir de l’imagination pour inventer un bon remake !
 
Et pour ré-écouter les originaux, retrouvez Hexagone et Marche à l’ombre

lundi 9 avril 2012

Audrey Hepburn vs Katherine Heigl


« La beauté du cinéma, c’est de pouvoir tenter quelque chose de différent. » Clint Eastwood

Difficile parfois de se révéler créatif en matière d’art tant ce qui a été fait semble déjà recouvrir à peu prêt tous les champs du possible !
C’est ainsi que les scénarios réellement innovants font parfois cruellement défauts dans les salles de cinémas …
Et nous voilà donc revenu à la (fausse) bataille qui oppose Audrey Hepburn et Katherine Heigl. A priori, peu de choses en commun …
Un scénario, bien sûr ! Voilà ce qui les rassemble.
Se faire passer pour celui que l’on n’est pas, espérer duper la belle et en tomber, finalement (fatalement ?) amoureux.
Vacances romaines de William Wyler (1953) d’une part et 27 Robes d’Anne Fletcher (2008), d’autre part.


Rapprochement apparemment improbable ?
Audrey Hepburn est à Rome, Katherine Heigl à New York. L’une est brune, l’autre est blonde. La première est princesse et cherche à fuir désespérément sa fonction et son emploi du temps si officiel, la deuxième est éternelle demoiselle d’honneur et collectionneuse hors paire de robe de mariages …
Et un même journaliste dans le rôle de l’usurpateur. Sortir un papier qui lui fera faire la Une. C’est les ambitions similaires de ces deux journalistes qui voient, d’abord, ces filles perdues comme de bons appâts pour un gain certain et une célébrité annoncée. Tous les deux pourtant ne feront pas les mêmes choix et les « happy end » ne sont pas (toujours) celles auxquelles nous nous attendons.
A vous de voir la fin que vous préférerez et laquelle des deux héroïnes remportera la bataille !



Audrey Hepburn vs Katherine Heigl

dimanche 8 avril 2012

La vidéo du dimanche




« Dans leur pitié, pour notre race naturellement vouée à la peine, les dieux ont institué des haltes au milieu de nos travaux. C’est l’alternance des fêtes »
Platon
Joyeux dimanche de Pâques. Chasse aux œufs ? Hum…


jeudi 5 avril 2012

Habitude, seconde nature


“L’habitude est une seconde nature” Aristote, Ethique à Nicomaque
Métro, boulot, dodo.
Vie en trois temps. Célèbre tempo peu glamour déclamé sur ce ton.
Pourtant, il porte plus de repères et d’équilibre qu’il n’y paraît. 
Un gâteau avec le café, un bus pris à 7h13, une crème appliquée avant le blush, une paire de chaussettes enfilée sous le pantalon. Tous ces gestes quotidiens sont redondants.
Mais prenez du thé à la place du café, ratez le bus de 7h13, mettez du blush avant la crème, la paire de chaussettes sur le pantalon. Certes c’est exotique. Mais assez désagréable (le blush) et ridicule (les chaussettes). Finalement, on est déboussolé et en quête des anciens repères.
Rejeter la vie en trois temps, c’est tendre vers un exotisme impossible.
Prenez quelqu’un au chômage. Il tentera désespérément de trouver un tempo.
« Les traditions ça se maintient » m’a dit un jour une ainée.
Je veux mon bus de 7h13.
Claude François, Comme d'habitude
Habitude, seconde nature

mardi 3 avril 2012

Moi, moi oui toi


 “C'est n'être bon à rien de n'être bon qu'à soi.” Voltaire, Mélanges
Il paraît souvent opportun, lorsque l’on prend soin d’un proche convalescent, de lâcher l’expression « pense donc un peu à toi ».
Pourtant, rien de plus délicat justement que d’afficher ouvertement une inflexion à penser à soi. Tout est une question d’équilibre, bien sûr. Il s’agit donc d’éviter la case « égoïste a-social » tout autant que celle d’ « agaçant intrusif ».
C’est toute la réflexion que mène Martinu, l’épique héros de Georges Picard dans son étonnant livre Du malheur de trop penser à soi. Sous la forme d’une lettre écrite à un ami, Martinu livre ses réflexions d’égoïste maladif à un lecteur médusé mais amusé.
(77 pages)
Lecteur amusé, parce qu’il est bien difficile de ne pas sourire face à cette homme effrayé par tout et tout le monde. Par un amour éventuel pour commencer:
« Cher vieux camarade. Le croiras-tu, j’ai failli me marier. (…) L’amour est un émollient dangereux pour les hargneux de mon espèce.  L’amitié à la rigueur … Mais j’ai surtout besoin d’ennemis. »
Le monde entier ensuite :
« J’ai fait un saut dehors. Il y a de beaux nuages dans le ciel, d’un gris légèrement bleu. »
Et, paradoxalement, la solitude enfin :
« Le silence dont je pensais grand bien naguère, n’est qu’un interminable désastre. L’ennui ne peut pas être une solution »
La lettre trace ainsi le parcours d’un homme reclus chez lui, tel un homme des cavernes qui aurait échoué par erreur dans notre époque. Ce refus du silence marque le point de départ d’une volonté de changement. Et le chemin reste long tant les réflexions ubuesques de l’égoïste rendent peu crédibles ses chances de dépasser les problèmes de sa propre personne…
S'il y a une seule chanson pour mettre en musique ce livre, ce serait la Ballade pour un égoïste de Vincent Baguian ! 

Mais s’il y avait un film aux antipodes de cette pensée confinée, ce serait surement le film Rome Ville ouverte de Roberto Rossellini. 
 (1945)
Certes le titre appelle d’emblée un parallèle certain avec la fermeture d’esprit du héros Martinu. Pourtant, ce film est bien loin de l’humour éventuel décelé dans le livre. Ici, il s’agirait plutôt d’un malheur de trop penser aux autres …
C’est tragique, c’est dur, c’est beau.
Difficile à résumer tant le film est percutant. Impossible donc de rester insensible face à cette histoire de résistance ; celle d’un groupe d’Italiens face aux nazis en 1944.
Si l'intégralité du film, en italien est disponible ici, voici un extrait qui donne déjà un bon aperçu de la résistance de Don Pietro et, à la fin de l'extrait, de celle de Francesco :

Du malheur de trop penser à soi, du malheur de trop penser aux autres ...
Moi, moi oui toi !

lundi 2 avril 2012

Merci Paulette !



“Un des plus beaux cadeaux que nous a fait la vie, c’est quand notre prénom a l’air d’un mot gentil” Ginette Reno, paroles de la chanson L’Essentiel
Paulette, c’est un prénom, certes. Mais c’est bien plus. C’est un concept. C’est une idée. C’est une aventure. Sure qu’on la trouve douce et gentille Paulette.
Et pourtant en publiant l’article de Mousse Mango Montrez les crocs Paulette laisse planer le doute ...
N’hésitez pas à laissez vos avis en commentaire de l’article sur le site du Paulette Magazine, en cliquant ici par exemple !


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Quoi qu'il en soit: Merci Paulette !  
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dimanche 1 avril 2012

La vidéo du dimanche


“Au jour vénérable du soleil que les habitants se reposent et que tous les ateliers soient fermés”
Décret de l’empereur Constantin (321)

Dimanche des Rameaux, 1er avril ... riche dimanche !

Et d'ailleurs pourquoi pas dire "Share your Dollar with me". Non, ce n'est pas une blague!

Aloe Blacc, I need a dollar