« Dans leur pitié, pour notre
race naturellement vouée à la peine, les dieux ont institué des haltes au
milieu de nos travaux. C’est l’alternance des fêtes »
Platon
Retourner aux racines, ce n’est pas plus
mal.
Même quand on est un maître du hard rock !
Serj Tankian et Khatchadour Tankian, "Bari Arakil" (Serj Tankian, membre de System of a down)
« Dans leur pitié, pour notre
race naturellement vouée à la peine, les dieux ont institué des haltes au
milieu de nos travaux. C’est l’alternance des fêtes »
Platon
Les journées raccourcissent et la fatigue du mois de septembre s’installe.
Conserver l’énergie de la rentrée grâce à la douceur d’une reprise, c’est
ici :
« Dans leur pitié, pour notre
race naturellement vouée à la peine, les dieux ont institué des haltes au
milieu de nos travaux. C’est l’alternance des fêtes »
« Dans leur pitié, pour notre
race naturellement vouée à la peine, les dieux ont institué des haltes au
milieu de nos travaux. C’est l’alternance des fêtes »
Platon
Le peu de luminosité du moment nous ferait presque dire que l’on a peur du
noir, non ?
« Dans leur pitié, pour
notre race naturellement vouée à la peine, les dieux ont institué des haltes au
milieu de nos travaux. C’est l’alternance des fêtes »
Platon
Parce qu'il n'y a pas qu'à Cannes qu'on trouve du cérémonial.
Tom et Jerry: Rapsody hongroise n°2, rebaptisée Cat Concerto par la MGM
« Dans leur pitié, pour notre
race naturellement vouée à la peine, les dieux ont institué des haltes au
milieu de nos travaux. C’est l’alternance des fêtes »
Platon
Lorsque l’on reçoit son relevé d’imposition, on en discute avec ses amis,
sa famille, ses grands-parents.
Les problèmes ne se posent pas d’eux-mêmes
(…) Toute connaissance est une réponse à une question » Bachelard, La Formation de l'esprit
scientifique
Lorsque l’on est malheureux, on est friand de cette ambiance morose. Comme
s’il on ne méritait pas mieux. Alors on écoute Hallelujah de Jeff Buckley.
Comme si les sentiments avaient des ornières : pas de place pour le
bonheur dans ces moments-là. Le chemin est alors sans équivoque. La ligne est
droite et, paradoxalement, sans embuche.
Ces sentiments sont sombres. Ils sont teintés d’obscurité. La couleur des
sentiments.
Dans le film éponyme, les sentiments ont aussi des couleurs. Ils sont
noirs. Ou plutôt clairs obscurs. A l’image de cette alliance inattendue qui se
crée entre deux mondes. Entre cette blanche en quête de justice et ces bonnes,
noires, au service des riches familles du Mississipi. La couleur claire obscure
de la ségrégation raciale des années 60 aux Etats Unis.
La violence de cette opposition est aussi redoutable que ne l’est le champ
des possibles d’un dégradé.
Car si l’on parle de couleurs, c’est qu’il existe une large palette de
teintes, de densités, de volumes.
Ce manichéisme apparent n’est que surface. Les tonalités sont infinies.
« Dans leur pitié, pour notre
race naturellement vouée à la peine, les dieux ont institué des haltes au
milieu de nos travaux. C’est l’alternance des fêtes »
« Dans leur pitié, pour notre
race naturellement vouée à la peine, les dieux ont institué des haltes au
milieu de nos travaux. C’est l’alternance des fêtes »
Platon
Parce qu’il faut un peu de folie avant le début d’une nouvelle semaine. Et parce que le ridicule ne tue
pas.
« Chaque cycliste, même débutant,
sait qu'à un moment ou un autre de sa vie il aura rendez-vous avec une portière
de voiture. » Paul Fournel Besoin de vélo
Il paraît que l’on n’oublie jamais vraiment comment faire du vélo.
Pourtant, l’appréhension est palpable lorsque l’on se lance de nouveau en
selle.
A cheval également.
Il n’y a qu’à voir toute la tension présentée dans le film Jappeloup (film par ailleurs inintéressant,
interminable et ennuyant) lorsque Pierre Durand (Guillaume Canet) décide de
reprendre la compétition équestre après avoir tenté une carrière d’avocat.
Et les accidents (portières, notamment) ne sont jamais très loin.
Si l’on pourrait également prendre l’exemple du ski, c’est davantage celui
de la scène qui est le plus parlant.
La scène est fascinante. Chaque représentation est une prise de risque. Chaque
représentation théâtrale est une mise en jeu de toute une pièce. « Les dés sont jetés et l’action ne dure que
le temps qu’ils roulent » pour Théodore Maulnier. Si jouer le jeu ne s’oublie pas (vous
dirait un acteur), il y a un pari perpétuel : celui que le tout fasse
sens.
Ainsi, au théâtre ce n’est pas tant une mise en danger individuelle qu’une
prise de risque globale, parce qu’« au théâtre, parler c’est agir » (Abbé
d’Aubignac, La pratique du théâtre).
Voilà qui explique sans doute le titre énigmatique du film Alceste à bicyclette. Remonterait-on en
selle comme on remonte en scène ? Quoiqu’il en soit, les héros de cette
jolie comédie dramatique sont emblématiques de cette réflexion.
« Dans leur pitié, pour notre
race naturellement vouée à la peine, les dieux ont institué des haltes au
milieu de nos travaux. C’est l’alternance des fêtes »
(En ce jour d'élection du nouveau Pape François Ier, révisons notre latin. Rediffusion de l'article du 24 mai 2012)
« Quelques semaines
plus tard, la classe de cinquième A I fut le théâtre d'un événement singulier:
pendant le cours de latin la porte s'ouvrit, Bénard entra, escorté du concierge,
salua M. Durry, notre professeur, et s'assit. Nous reconnûmes tous ses lunettes
de fer, son cache-nez, son nez un peu busqué, son air de poussin frileux: je
crus que Dieu nous le rendait. » Les Mots, Jean-Paul Sartre
Bell-um
Bell-a
Bell-um
Bell-a
Bell-um
Bell-a
Bell-i
Bell-orum
Bell-o
Bell-is
Bell-o
Bell-is
Voilà ce à quoi se résumait,
dans mon souvenir, mes cinq années de latin.
La guerre (bellum), pris
comme merveilleux exemple du paradoxe de la langue : la déclinaison du
neutre. Dès la 5ème
nous entrions donc dans un monde parallèle où le plus violent des actes nous était
imposé comme étant neutre.
Des histoires de Dieux,
de vengeance, de supplices ignobles imposés sous le sceau de l’amour. Voilà
aussi ce que nous trouvions dans ces heures hors du temps où nous apprenions
une langue prétendue « morte ».
Pourtant, tout cela devient
bien plus vivant quand vous retrouvez, à l’anniversaire d’une amie, votre
professeur de latin de 5ème. Quoi de plus improbable !
Alors non, je n’ai pas récité
ma déclinaison – quoi que le professeur aurait surement été heureux de voir que
son enseignement était resté profondément ancré, sans que je sache bien
pourquoi … - mais j’ai compris qu’il me serait bien utile d’avoir une tête
aussi pleine d’histoires rocambolesques, d’Ulysse et de travaux d’Hercule.
Il n’est pas question d’admirer
l’érudition pour elle-même. Mais bien plutôt d’admirer ces savoirs qui font de
vous un être qui ne s’ennuie jamais.