jeudi 1 novembre 2012

C’est celui qui dit …


« C’est peut-être l’enfance qui approche le plus de la « vraie vie » André Breton, Premier manifeste du surréalisme 

Quand on gagne, après dur labeur, le monde du travail, on finit parfois par se dire que la vie enfantine n’était pas si désagréable, après tout.

Dans Plus cool tu meurs, la bande dessinée d’Alex Robinson, on s’aperçoit que c’est d’ailleurs bien dans cette période que (presque) tout se joue.


La scénario est proche de celui de l’Effet Papillon,  film dont il était question dans l’Effet Mouche : Andy veut arrêter de fumer. Après de multiples tentatives, il se rend, sans aucune attente mais en désespoir de cause, à une séance d’hypnose. Entre mépris et appréhension à l’égard de cette méthode, il finit par s’y abandonner. Cet homme de 40 ans se retrouve alors dans la peau du jeune adolescent qu’il était, un lycéen de 15 ans. Vient l’heure des options et des effets papillons : que se passerait-t-il s’il s’offrait enfin la possibilité d’inviter la jolie Marie à la fameuse fête du cousin de Mat, lors de laquelle il a fumé pour la première fois ? 

De ces choix faits bien plus jeune découle, en guise de résultat, sa vie actuelle. Mais la retrouvera-t-il ?
Ce scenario original est accompagné par un ton décalé qu’introduit parfaitement la citation choisie en début de son ouvrage : « Aux solitaires, aux losers et aux parias. En espérant qu’un jour, vous leur montrerez de quoi vous êtes capables ».

Comme dirait Benoit Dorémus, avis à ceux qui ont la loose :




C’est celui qui dit ...

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