« C’est peut-être l’enfance qui approche le
plus de la « vraie vie » André Breton, Premier manifeste du
surréalisme
Quand on gagne, après dur labeur, le monde du travail, on finit parfois par
se dire que la vie enfantine n’était pas si désagréable, après tout.
Dans Plus cool tu meurs, la bande
dessinée d’Alex Robinson, on
s’aperçoit que c’est d’ailleurs bien dans cette période que (presque) tout se
joue.
La scénario est proche de celui de l’Effet
Papillon, film dont il était
question dans l’Effet Mouche : Andy veut arrêter de fumer. Après de
multiples tentatives, il se rend, sans aucune attente mais en désespoir de
cause, à une séance d’hypnose. Entre mépris et appréhension à l’égard de cette
méthode, il finit par s’y abandonner. Cet homme de 40 ans se retrouve alors
dans la peau du jeune adolescent qu’il était, un lycéen de 15 ans. Vient l’heure
des options et des effets papillons : que se passerait-t-il s’il s’offrait
enfin la possibilité d’inviter la jolie Marie à la fameuse fête du cousin de
Mat, lors de laquelle il a fumé pour la première fois ?
De ces choix faits bien plus jeune découle, en guise de résultat, sa vie
actuelle. Mais la retrouvera-t-il ?
Ce scenario original est accompagné par un ton décalé qu’introduit
parfaitement la citation choisie en début de son ouvrage : « Aux solitaires, aux losers et aux parias. En
espérant qu’un jour, vous leur montrerez de quoi vous êtes capables ».
Comme dirait Benoit Dorémus, avis à ceux qui ont la loose :
…
C’est celui qui dit ...
…
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