« Tu devrais changer de nom, de
femme, et de profession » Le dernier des Six, Georges Lacombe, 1941
On se construit, en partie, à partir d’un mécanisme d’imitation /
différenciation[1]. Il y a des
personnes à qui l’on souhaite ressembler. Et d’autres dont on souhaite se différencier.
Plus encore, dont on souhaite être l’exact opposé. Et avec qui l’on ne partage
rien.
Et puis, il y a ceux à qui l’on ne pense pas ressembler, mais que par la
force des choses, nous rejoignons en tout. Entendez nos géniteurs. Oui.
Mais tout cela, c’est dans une vie ordinaire. Entendez la notre. Oui.
Parce que dans la vie politique, c’est bien différent. On marche seul.
C’est en tout cas l’édifiant constat que nous amène à faire La Conquête, le film de Xavier Durringer
décrivant l’ascension au pouvoir d’un ancien Président de la République. Si le seul
titre nous fait penser à une ascension diabolique à la Arturo Ui[2],
le contenu nous donne à voir un tout autre scenario, plus inattendu.
Il n’est donc pas question d’imitation ou de différenciation. Bien plus de la
construction d’une identité publique. Hargneuse et revancharde. Par des hommes
dont il ne faut pas marcher sur les plates bandes.
…
bref, marche pas sur mes plates bandes
…
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